Libre arbitre
Free Will
Musée d'art contemporain de Montréal
2001
L’exposition abordait la notion de libre arbitre (la volonté peut-elle être considérée comme source de liberté?) en s’appuyant sur l’expression point de vue - avoir un avis, une idée sur quelque chose, ou au sens de site géographique et touristique; ainsi que sur l’expression prise de position : engagement théorique, ou géographique et tactique.
L’utilisation d’éléments architecturaux empruntés aux systèmes de fortification et du sport (tourelle, gradins, tracés au sol), ou aux caractéristiques du Musée au sein duquel la surveillance est omniprésente (poste de contrôle, caméras, mobilier) mettait de l’avant les diverses modalités de l’observation.
Quelques jours avant l’ouverture de l’exposition, une vidéo-performance a réuni une trentaine de joueurs pour une soirée de « jeu du drapeau » : un jeu qui, selon le point de vue que l’on adopte, peut-être considéré comme une parodie de la guerre ou comme un élément de dressage dans une perspective nationaliste et guerrière. Un poste de contrôle lové sous les gradins permettait d’assister, grâce à trois moniteurs, à la vidéo-performance filmée à l’aide des caméras de surveillance de la salle. Paradoxalement, cet espace constituait le seul lieu permettant d’échapper au système de surveillance du Musée.
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The exhibition dealt with the notion of free will (the creative power of the will as a source of freedom), based on the expression point of view–to have an opinion, an idea about something, or with the meaning of a geographic and touristic site; as well as on the term positioning : an involvement on the theoretical level, or on the geographical and tactical levels (in the military or sports).
A video-performance brought together some thirty players for a game of “Capture the Flag”: depending on one’s point of view, this game can be understood as a parody of war or as a training element within a nationalist war perspective. Spectators could watch the video-performance recorded by the room’s surveillance cameras via three monitors in the checkpoint lodged under the bleachers. Paradoxically, this was the only space where one could escape the museum’s surveillance system.